Paris, juin 2020. Il se trame quelque chose derrière la façade bleu roi du 2 bis rue Caumartin. Et pour cause. Notre nouveau repère de maître-maroquinier vient de voir le jour. Porte d’entrée passée, les arômes de cuir se mêlent au parfum du bois de chêne. Tous les sens sont sollicités. La lumière chaleureuse invite même à se poser pour bouquiner. Plus qu’une nouvelle boutique, ce lieu est un nouveau concept.
Chapitre 3 : La Montagne
Bienvenue à la maison
La voie serpente en silence vers les sommets. Elle est invisible et immobile, comme eux. Vous imaginez alors votre train briser sans retenue cette quiétude hivernale. Toutes ces branches qui frissonnent de peur, comme vous – ou est-ce tout simplement le vent qui s’engouffre dans la fenêtre entrouverte ? La gare se profile avant que vous n’ayez le temps d’y songer.
La fin du voyage
La brume s’est petit à petit dissipée, ne gardant avec elle que le lac et ses mystères, laissant place aux cimes des pins et au ciel bleu. Depuis votre fenêtre, de nouvelles couleurs vous parviennent, de nouvelles odeurs. Les sens vous reviennent. Un curieux mélange d’excitation et d’émerveillement vous anime. Vous entrez en gare. Place aux réponses.
La voie serpente en silence vers les sommets. Elle est invisible et immobile, comme eux. Vous imaginez alors votre train briser sans retenue cette quiétude hivernale. Toutes ces branches qui frissonnent de peur, comme vous – ou est-ce tout simplement le vent qui s’engouffre dans la fenêtre entrouverte ? La gare se profile avant que vous n’ayez le temps d’y songer.
La voie serpente en silence vers les sommets. Elle est invisible et immobile, comme eux. Vous imaginez alors votre train briser sans retenue cette quiétude hivernale. Toutes ces branches qui frissonnent de peur, comme vous – ou est-ce tout simplement le vent qui s’engouffre dans la fenêtre entrouverte ? La gare se profile avant que vous n’ayez le temps d’y songer.
La douceur hivernale
Le froid vous saisit dès la descente. Vous montez sans un mot dans le second taxi. Le soleil perce entre les branchages gelés, sans toutefois inquiéter l’épais manteau de neige délicatement posé où bon lui semblait. La voiture s’immobilise devant un somptueux chalet fait de bois et de pierres, lui aussi couvert de neige. De la fumée s’échappe de la cheminée et ses fenêtres sont teintées d’une belle lumière orangée. Sa chaleur vous appelle. Vous poussez l’épaisse porte de bois.
La source
La douce chaleur vous enveloppe et vous réconforte. À l’intérieur, notre Juliette est posée près de la cheminée, sa couleur orage semble elle aussi prendre le temps de profiter de l’instant. Charles se tient à ses côtés, tout aussi sage dans sa version taupe. Autour d’eux, les sacs phares de la Maison Le Tanneur sont tous là. Leurs teintes hivernales – en édition limitée – sont étrangement belles et chaudes. Comme puisées dans le paysage alentour et éveillées à la chaleur de la cheminée. L’hiver entier leur va si bien, il se dit même que le blanc a le don de mettre en valeur toutes les autres couleurs. Tout s’éclaire. Bienvenue à la source de notre inspiration pour cette saison, vous êtes ici chez vous.
Un paradis de belles matières
En collaboration avec le studio Be-Pole et l’architecte Antoine Ricardou, nous avons imaginé cette nouvelle boutique comme une porte d’entrée sur notre univers et notre savoir-faire centenaire. Tables d’atelier, mobilier en chêne, assises couvertes de velours, et sol en Terrazzo, le tout ponctué de rappels de bleu. Bienvenue dans l’antre des belles matières et de la maroquinerie bien finie. Notez les meubles inspirés par les bouquinistes de Seine. Un clin d’œil à Paris, cette ville qui nous est chère pour y avoir remporté le prix d’argent à l’exposition universelle de 1900. Mais ce n’est pas tout.