L'héritière d'un savoir-faire

Si Madeleine est la nouvelle ambassadrice de la Maison, c’est grâce aux esprits créatifs et aux mains qui ont conçu cette ligne, mais aussi – et surtout – grâce au cuir utilisé. Le plus beau que l’on puisse trouver : du taurillon foulonné, un cuir rare, préparé et monté de manière artisanale, que nos stylistes ont bien pris soin de mettre en valeur dans le design de la ligne. Le grand hobo étant la parfaite illustration de leur démarche, puisque chaque côté est constitué d’une seule et même grande pièce de cuir. Un plaisir pour celles et ceux qui lui ont donné vie en atelier.

Rencontre avec Victor, maître maroquinier dans notre atelier au Mans, qui a travaillé à l’élaboration de Madeleine.

Si Madeleine est la nouvelle ambassadrice de la Maison, c’est grâce aux esprits créatifs et aux mains qui ont conçu cette ligne, mais aussi – et surtout – grâce au cuir utilisé. Le plus beau que l’on puisse trouver : du taurillon foulonné, un cuir rare, préparé et monté de manière artisanale, que nos stylistes ont bien pris soin de mettre en valeur dans le design de la ligne. Le grand hobo étant la parfaite illustration de leur démarche, puisque chaque côté est constitué d’une seule et même grande pièce de cuir. Un plaisir pour celles et ceux qui lui ont donné vie en atelier.


Rencontre avec Victor, maître maroquinier dans notre atelier au Mans, qui a travaillé à l’élaboration de Madeleine.


Qu’est-ce qui te plaît particulièrement dans le made in France ?

La notion de savoir-faire. Elle est présente depuis toujours et je me plais beaucoup à la préserver. Faire les choses avec mes mains, avec le moins de machines possibles. Utiliser un couteau à parer, un couteau à pied, couper à la main. Ce côté artisanal me plaît, mais il a tendance à se perdre. Je voyais les artisans avoir du mal à en vivre. Je me suis moi-même posé la question il y a quelques années. Est-ce que je fais bien de continuer dans ce métier ? Heureusement il y a des projets comme la ligne Madeleine portée par Le Tanneur, pour lesquels la confection doit être faite pièce par pièce. Cela nous permet de préserver notre artisanat, et de continuer à exercer.


Qu’est-ce qui te plaît particulièrement dans
le made in France ?



La notion de savoir-faire. Elle est présente depuis toujours et je me plais beaucoup à la préserver. Faire les choses avec mes mains, avec le moins de machines possibles. Utiliser un couteau à parer, un couteau à pied, couper à la main. Ce côté artisanal me plaît, mais il a tendance à se perdre. Je voyais les artisans avoir du mal à en vivre. Je me suis moi-même posé la question il y a quelques années. Est-ce que je fais bien de continuer dans ce métier ? Heureusement il y a des projets comme la ligne Madeleine portée par Le Tanneur, pour lesquels la confection doit être faite pièce par pièce. Cela nous permet de préserver notre artisanat, et de continuer à exercer.



Quels sont les challenges à relever en montant ce sac ?

Les teintures sont assez techniques. Pour obtenir un bon résultat il faut une bonne préparation, une bonne sous-couche, une bonne teinture, c’est vraiment complexe. J’aime aussi le montage final. Préparer le sac avec la doublure, mettre la doublure dans le sac et faire la piqure finale. De loin la plus technique. Si on se loupe, le sac est fichu. Un vrai challenge. Quand on voit le sac se monter, prendre forme, devenir beau, on est si fiers.


Quels sont les challenges à relever en montant ce sac ?




Les teintures sont assez techniques. Pour obtenir un bon résultat il faut une bonne préparation, une bonne sous-couche, une bonne teinture, c’est vraiment complexe. J’aime aussi le montage final. Préparer le sac avec la doublure, mettre la doublure dans le sac et faire la piqure finale. De loin la plus technique. Si on se loupe, le sac est fichu. Un vrai challenge. Quand on voit le sac se monter, prendre forme, devenir beau, on est si fiers.




Toutes les étapes sont faites par une seule et même personne ?

Cela dépend du modèle, mais nous sommes souvent plusieurs, notamment pour la partie production. Chacun s’occupe de sa partie. C’est un réel travail d’équipe et de mon côté je suis spécialisé dans le développement du sac, la réalisation des maquettes et des prototypes. Je forme ensuite les équipes de production en atelier et reste toujours présent pour elles si besoin.


Toutes les étapes sont faites par une seule
et même personne ?



Cela dépend du modèle, mais nous sommes souvent plusieurs, notamment pour la partie production. Chacun s’occupe de sa partie. C’est un réel travail d’équipe et de mon côté je suis spécialisé dans le développement du sac, la réalisation des maquettes et des prototypes. Je forme ensuite les équipes de production en atelier et reste toujours présent pour elles si besoin.
Dans le design, dans la découpe, dans les finitions, dans le choix des matières, ces sacs incarnent ce que le savoir-faire maroquinier français sait faire de mieux. Chaque pièce est une prouesse de confection au design simple et épuré, laissant parler la qualité des matières. La quantité dès lors limitée, nous en avons profité pour tous les numéroter. Telles des œuvres d’art.




Madeleine se distingue également parce qu’elle symbolise un tournant pour la Maison. Avec cette ligne d’exception, nous pouvons exprimer nos idées et laisser parler librement nos années d’expérience.

Composés de laiton, or et palladium, ce sont ces mêmes matériaux qui font rayonner le luxe français dans le monde. Ici réunis dans un ornement asymétrique taillé pour casser les codes, ces métaux précieux réinterprètent au passage le hobo traditionnel de manière plus contemporaine et moderne.

Quelles sont les spécificités du taurillon foulonné ? En quoi est-il un cuir exceptionnel ?

On connaît bien le taurillon foulonné car il est travaillé par les plus grandes Maisons françaises. C’est un cuir avec une épaisseur importante et très peu couvert lors de la teinture, ainsi son grain est naturellement beau et résistant. Cela lui assure un bon vieillissement et une belle patine. Il vient d’une tannerie du sud-ouest au savoir-faire très traditionnel, avec une expertise reconnue sur ce type de cuir. C’est une belle matière avec un touché naturel. On le ressent directement en manipulant la pièce.

Quelles sont les spécificités du taurillon foulonné ?
En quoi est-il un cuir exceptionnel ?



On connaît bien le taurillon foulonné car il est travaillé par les plus grandes Maisons françaises. C’est un cuir avec une épaisseur importante et très peu couvert lors de la teinture, ainsi son grain est naturellement beau et résistant. Cela lui assure un bon vieillissement et une belle patine. Il vient d’une tannerie du sud-ouest au savoir-faire très traditionnel, avec une expertise reconnue sur ce type de cuir. C’est une belle matière avec un touché naturel. On le ressent directement en manipulant la pièce.

La fabrication de Madeleine dans notre atelier



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Grand sac hobo Madeleine en cuir grainé  - Le Tanneur

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